Les Ganztagsschulen
Les causes de leur multiplication et les objectifs visés
Le « choc PISA » a donné lieu à des réactions et des propositions au plus haut de l’Etat fédéral dont une fait directement référence aux Ganztagsschulen :
Dans une déclaration gouvernementale sur la « politique de l’éducation et de l’innovation », prononcée le 13 juin 2002 devant le Bundestag, le chancelier Gerhard Schröder, se référant à l’étude PISA, remet en question l’organisation du travail scolaire qui arrête la journée de cours traditionnellement à 13 h. Les lacunes révélées par l’enquête montrent la nécessité de consacrer plus de temps à l’enseignement des matières de base. Dans cette optique, le chancelier Gerhard Schröder propose la mise en place d’un projet visant à assurer, à partir de la rentrée 2002, des cours toute la journée dans 10 000 écoles.(4)
Cécile de Bouttemont et Bernadette Plumelle rappellent le contexte politique de cette déclaration en notant que Gerhard Schröder, en proposant un engagement de l’Etat fédéral dans l’éducation, se trouve en accord avec les tendances centralisatrices de son parti, le SPD (= Sozialdemokratische Partei Deutschlands), qui ne sont pas partagées par le parti centre-droit de l’opposition (CDU = Christlich Demokratische Partei Deutschlands). Les Länder pourraient eux aussi se montrer réticents à cette influence fédérale.(5)
L’annonce de Gerhard Schröder est rapidement reprise par la KMK. Le 6 mars 2003, parmi une série de mesures destinées à lutter contre les faiblesses du système scolaire révélées par les enquêtes PISA, elle publie le projet de multiplier les Ganztagsschulen grâce à une coopération avec des partenaires extérieurs à l’école. Leur but est d’assurer un soutien plus personnalisé des élèves, qu’ils aient des compétences particulières ou qu'ils soient en difficulté, et de parvenir à une réduction de l'influence des inégalités sociales sur la réussite scolaire. Les Ganztagsschulen doivent assurer la continuité entre les enseignements scolaires et les activités proposées afin d'approfondir ce que les élèves ont appris en cours et améliorer ainsi leurs compétences.
Un autre objectif prend en compte l’évolution du contexte socio-économique et ses conséquences sur l’environnement familial des élèves, en particulier l'augmentation de la part des familles dans lesquelles les deux parents exercent une activité professionnelle. Grâce à leur capacité d’accueillir les enfants l’après-midi, les Ganztagsschulen doivent permettre une meilleure conciliation entre vie professionnelle et familiale.
Une définition a minima
La KMK définit les Ganztagsschulen de la manière suivante :
• des activités sont proposées tout au long de la journée au moins trois jours par semaine. L'amplitude horaire journalière doit alors être de 7 heures minimum
• un repas est fourni aux élèves participants
• les activités proposées toute la journée sont organisées sous le contrôle et la responsabilité de la direction de l'établissement tout en étant liées aux cours.
La définition distingue trois formes de Ganztagsschulen :
• la forme « liée » où la participation des élèves aux activités proposées tout au long de la journée est obligatoire
• la forme « partiellement liée » où la participation est obligatoire pour certains élèves, certaines classes ou certains niveaux
• la forme « ouverte » qui comporte une participation facultative. La marge de manœuvre ainsi accordée aux établissements montre la volonté de ne pas uniformiser les Ganztagsschulen existantes qui sont bien différentes les unes des autres.
L’ouverture de l’école sur l’environnement socio-culturel des élèves devient visible par le type d’activités proposées. Celles-ci comportent souvent des dispositifs d'aide personnalisée, de l'aide aux devoirs ainsi que des activités sportives, culturelles et musicales. Elles sont souvent organisées par des partenaires extérieurs, mais aussi par des professeurs et des parents d’élèves.
Un programme fédéral d’investissement
L’implication du gouvernement fédéral dans le développement des Ganztagsschulen annoncée par Gerhard Schröder pour la rentrée 2002 s’est concrétisée par la mise en place d’un programme de soutien aux Länder, le Investitionsprogramm « Zukunft Bildung und Betreuung » (Programme d’investissement avenir, éducation et accueil – IZBB). Entre 2003 et 2009, 4 milliards d’euros ont été mis à disposition des Länder dans les quatre domaines suivants : la fondation de nouvelles écoles ouvertes toute la journée, la transformation d'écoles existantes en Ganztagsschulen, la création de places supplémentaires dans les Ganztagsschulen et le développement qualitatif de ces établissements (6). Le ministère fédéral de l'éducation et de la culture précise que le choix des écoles et des activités ainsi que la gestion du personnel reviennent aux Länder. En effet, ce sont souvent les Länder qui signent des accords avec les partenaires extérieurs afin que ceux-ci puissent intervenir dans les écoles. 8262 établissements scolaires, dont certaines nouvelles Ganztagsschulen, ont bénéficié des aides fédérales (7) .
L’impulsion donnée par le gouvernement fédéral, reprise par la KMK et traduite par le programme d’investissement IZBB a ainsi permis de contribuer au développement des Ganztagsschulen tout en respectant l’autonomie des acteurs politiques régionaux et locaux.
Les Ganztagsschulen dans le paysage scolaire allemand
En 2013, 16198 établissements scolaires allemands sont ouverts toute la journée, ce qui représente 58,8 % de l'ensemble des établissements (8). Cette part n'était que de 47,7 % en 2009 et d’environ 15 % en 2002 (avant l’initiative fédérale) (9). En 2013, 35,8 % des élèves participent aux activités proposées tout au long de la journée contre 27,1 % en 2009, ce qui peut sembler peu comparé au nombre élevé de Ganztagsschulen, mais s'explique par le fait que la plupart de ces établissements sont de forme « ouverte », c'est-à-dire ne rendent pas obligatoire la présence des élèves tout au long de journée.
Le taux d’écoles ouvertes toute la journée varie fortement selon les Länder : alors qu’en 2013 la quasi-totalité des établissements sont des Ganztagsschulen dans le Land de Hambourg, dans la Sarre et en Saxe, c’est le cas pour moins de 40 % des écoles du Bade-Wurtemberg et de Saxe-Anhalt et moins de 50 % des écoles de Bavière. Les Ganztagsschulen n’ont pas le même poids dans tous les types d’établissements : en 2013, elles représentent 51,6 % des écoles primaires, 67,9 % des Hauptschulen, 52,4 % des Realschulen, 59 % des Gymnasien, 76,9 % des établissements d’enseignement secondaire proposant plusieurs filières et 86,9 % des établissements sans filières.
C’est dans ce dernier type d’établissement que la participation des élèves aux activités proposées toute la journée est la plus forte (74,7 % en 2013). Cette participation est la plus faible dans les Realschulen (18,2 %). Dans les autres types d’école, elle est d’environ 30 à 50 %. Ces chiffres ne révèlent pas les grandes disparités qui existent entre les Länder et selon le type d’établissement : seulement 2,1 % des élèves de l’école primaire vont à l’école toute la journée dans le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et 9,2 % en Bavière, alors qu’ils sont 95,6 % dans le Land de Hambourg et 86,5 % en Thuringe. Dans les Hauptschulen, 6,1 % des élèves sont présents toute la journée dans la Sarre contre 56 % en Rhénanie du Nord-Westphalie. Les taux de participation varient encore plus fortement dans les autres types d’établissements, avec une participation assez faible des élèves des Realschulen dans tous les Länder dans lesquels cette filière existe.
L’opinion des allemands
Dans un sondage réalisé en 2014 par le Ifo-Institut für Wirtschaftsforschung (= Institut Ifo pour la recherche en économie), 60 % des personnes interrogées sont favorables à l’instauration systématique de la journée complète (jusqu’à 15 heures) et 28 % y sont opposés (10). Ces positions ne changent guère lorsqu’il s’agit de journées complètes obligatoires pour tous les élèves. Une participation facultative est approuvée par 70 % des personnes interrogées. La mention du coût élevé des Ganztagsschulen (le Ifo-Institut avance une somme avoisinant 9 milliards d’euros par an) affaiblit l’approbation des Allemands : 55 % se déclarent favorables à l’instauration systématique des Ganztagsschulen dans ce contexte, 35 % la rejettent.
L’état des lieux révélé par les chefs d’établissement lors de l’enquête StEG 2013
En 2003, l’efficacité des Ganztagsschulen n’est pas démontrée scientifiquement. Leur développement est donc suivi par des équipes de recherche que fédère le projet Studie zur Entwicklung von Ganztagsschulen (Etude sur le développement des écoles ouvertes toute la journée – StEG) mené par 21 membres de quatre instituts de recherche : le Deutsches Institut für Internationale Pädagogische Forschung (DIPF), le Deutsches Jugendinstitut (DJI), l’Institut für Schulentwicklungsforschung (IFS) de la Technische Universität de Dortmund et la Justus-Liebig-Universität de Gießen. Il est soutenu par le ministère fédéral de l’éducation et de la culture depuis 2005.
Le projet a pour objectif de déterminer les besoins des Ganztagsschulen afin que leur développement puisse être soutenu de manière ciblée et efficace. Dans une première phase s’étendant de 2005 à 2011, des enquêtes menées auprès d’élèves, de parents, de chefs d’établissement, d’enseignants, d’autres membres du personnel éducatif et des partenaires ont permis d’analyser le fonctionnement et la qualité des Ganztagsschulen. Les résultats obtenus ont été publiés en 2011 dans l’ouvrage Ganztagsschule: Entwicklung, Qualität, Wirkungen (Ecole ouverte toute la journée : développement, qualité, effets) (11). Dans la deuxième phase du projet, deux enquêtes ont été menées auprès des directions des Ganztagsschulen sous la forme d’un questionnaire en ligne en 2012 et en 2015.
Lors de la première enquête, presque 1 300 chefs d’établissement des 16 Länder ont été interrogés. Les données obtenues ont permis de dresser un état des lieux précis de la structure, de la conception pédagogique, de l’organisation et de la mise en œuvre du projet d’établissement des Ganztagsschulen. Ces résultats ont été publiés en mai 2013 dans le rapport Ganztagsschule 2012/2013. Deskriptive Befunde einer bundesweiten Befragung (données descriptives issues d’une enquête menée à l’échelle fédérale) (12).
Afin de rendre compte des différences régionales tout en veillant à la lisibilité des résultats, les réalisateurs de l’enquête ont différencié trois types d’établissements : les écoles primaires, les Gymnasien (qui préparent à l’Abitur) et les autres établissements secondaires de cycle 1 que les élèves fréquentent jusqu’à la fin des neuf ou dix années de leur scolarité obligatoire. Ce dernier type comprend donc les Hauptschulen, les Realschulen et les établissements issus de la fusion de ces deux filières. Les questions se rapportent à l’année scolaire 2011-2012, à l’exception de celles ayant trait au développement de l’école de 2009 à 2012.
Voici les principaux résultats de l’enquête présentés page 2 à 5 du rapport Ganztagsschulen 2012/2013. Ils présentent l’organisation et les structures des établissements, les ressources dont ils disposent, la conception pédagogique révélée par le projet d’établissement, ainsi que les activités proposées et la participation des élèves. L’aperçu est suivi d’une présentation de quelques différences marquantes.
Lire le document source (en langue allemande)
Les difficultés, les besoins et les priorités pour les années à venir révélés par le rapport Ganztagsschulen 2012/2013
La situation des Ganztagsschulen peut être évaluée en fonction de la mise en œuvre de quatre priorités définies après une enquête StEG de 2005. Les pages 84 à 88 du rapport Ganztagsschulen 2012/2013 résument les besoins constatés par les chefs d’établissement dans ces domaines ainsi que les objectifs et perspectives pour les années à venir.
L’accompagnement et le soutien personnalisé de chaque élève sont pratiqués dans la plupart des Ganztagsschulen. En revanche, la spécialisation des Gymnasien dans les activités centrées sur les mathématiques, les sciences et les langues étrangères révèle un développement lacunaire de ces activités dans les autres établissements. L’élargissement du type d’activités proposées est donc une nécessité. Le lien entre les activités et les cours est encore peu développé dans les établissements qui sont des Ganztagsschulen depuis quelques années seulement, ainsi que dans certains établissements dans lesquels la présence des élèves l’après-midi est facultative. Un échange d’idées et de procédés entre ces écoles et les Ganztagsschulen plus anciennes pourrait être bénéfique. Il permettrait également d’améliorer la coopération entre les enseignants et les intervenants extérieurs.
Les conditions de mise en place des activités sont la deuxième priorité dont la réalisation pose problème aux chefs d’établissement. L’aménagement des emplois du temps est difficile lorsque tous les élèves ne sont pas présents l’après-midi ou qu’une grande partie de la journée est consacrée aux cours. Un autre besoin concerne les ressources financières et le recrutement de personnel. Les acteurs politiques locaux et régionaux auront donc pour rôle de soutenir les Ganztagschulen dans la gestion de leurs ressources en favorisant la continuité et la stabilité du personnel et des partenaires. Les établissements des communes rurales ont besoin d’aide dans leur recherche de personnel et de partenaires. La mise à disposition ciblée de moyens financiers pourra pallier les besoins spécifiques des Ganztagsschulen, en particulier de celles qui n’ont pas reçu de financements provenant du programme fédéral IZBB entre 2003 et 2009.
L’objectif de réduction des inégalités sociales a le plus de chances d’être atteint lorsque les élèves sont présents régulièrement à toutes les activités, ce qui, au vu du taux global de participation relativement faible (35,8 % en 2013), est encore loin d’être le cas. Un objectif serait d’atteindre un taux de participation plus élevé, notamment en trouvant les moyens de ne plus faire dépendre l’accès à la journée complète des ressources financières des parents.
La dernière priorité, qui prend en compte le contexte socio-économique actuel, correspond à la conciliation de la vie professionnelle et familiale favorisée par des horaires d’ouvertures larges des écoles. Cet objectif est particulièrement bien réalisé par les écoles primaires, surtout par celles de l’est de l’Allemagne qui coopèrent avec une garderie. La forte demande des parents témoigne du succès de ce modèle et constitue un défi pour les écoles primaires qui ont une capacité d’accueil limitée. La création de places supplémentaires doit donc être envisagée. Le temps d’ouverture des établissements d’enseignement secondaire peut encore être allongé.
Premières données sur l’efficacité des Ganztagsschulen
Une analyse des données des études StEG de 2005 et 2007 a révélé certains effets de la fréquentation d’une Ganztagsschule sur la motivation, le comportement social et les résultats des élèves de l’enseignement secondaire de cycle 1 (13). Ainsi, la participation aux activités de la journée complète a des effets positifs sur la motivation et les notes des élèves. Celles-ci s’améliorent particulièrement lorsque l’élève participe aux activités pendant plusieurs années. La qualité des activités telle qu’elle est perçue par les élèves exerce une influence importante sur leur motivation. La présence tout au long de la journée est liée à une réduction des comportements agressifs, surtout chez les garçons, qui est particulièrement marquée chez les élèves qui se présentent aux activités au moins trois fois par semaine. En revanche, la durée de la participation (plusieurs années) n’a pas d’influence sur le comportement.
De nouveaux défis pour les partenaires
Les partenaires des Ganztagsschulen sont confrontés à des attentes qui s’opposent parfois à leur identité propre. En effet, les mouvements de jeunesse du XXe siècle, particulièrement vigoureux en Allemagne, ont donné l’impulsion d’une tradition d’autogestion et de responsabilisation des jeunes par leur participation aux décisions. Cette tradition perdure dans les associations d’animation socio-culturelle, mais encore davantage dans les structures de la Offene Jugendarbeit (= travail de jeunesse ouvert), souvent financées par les collectivités locales, qui proposent des lieux, des équipements et un accompagnement des jeunes pour répondre à leurs besoins et soutenir leurs projets. Une participation sur la base du volontariat, une organisation partiellement prise en charge par les jeunes eux-mêmes et l’indépendance des exigences du système scolaire sont ainsi des piliers de l’identité de ces structures et associations. Elles se perçoivent comme des espaces de liberté en-dehors de l’école. Leur collaboration avec les Ganztagsschulen et l’abolition partielle des frontières entre l’école et les loisirs amène ces organismes à s’interroger sur la manière dont ils peuvent préserver leur identité propre.
Une autre crainte des partenaires a trait à l’objectif des Ganztagsschulen de promouvoir l’éducation non-formelle qui se déroule en-dehors de l’école et de la transmission de savoirs académiques. Certaines organisations sont opposées à l’idée que l’école leur confie cette tâche car elles ne se considèrent pas comme des acteurs de l’éducation, mais comme des structures consacrées aux besoins des jeunes. Naît alors le soupçon que la recherche de la valorisation des compétences transversales viserait à les rendre visibles pour les employeurs et obéirait à une logique économique. Elle correspondrait aux besoins de la société « des adultes » et non à ceux des enfants et des jeunes.
D’autres associations ont exprimé la peur de voir leurs effectifs diminuer suite à la présence plus longue des enfants et des jeunes à l’école. La Ganztagsschule serait alors en concurrence directe avec les associations qui continuent à proposer des activités en-dehors du cadre scolaire. Ces craintes ne sont que partiellement fondées. Dans l’ensemble, le nombre de participants aux activités extra-scolaires n’a pas diminué, mais les jeunes bénévoles exerçant des responsabilités dans ces associations sont plus rares. Les jeunes concernés déclarent en effet ne plus avoir le temps de se consacrer à ces charges.
La part des partenaires possédant un pouvoir de décision dans l’organisation de la journée complète au même titre que l’école est assez petite. En effet, la plupart des partenaires répondent aux demandes de l’établissement en assurant simplement une activité précise, et certains sont satisfaits de ce statu quo. Le risque de ce fonctionnement réside dans la manière dont elle réduit l’ouverture de l’école qui ne dialogue pas avec les partenaires mais leur délègue uniquement les activités correspondant à leurs compétences.
(4) Bouttemont, Cécile (de). Plumelle, Bernadette. Les réformes du système éducatif allemand. In Revue internationale d’éducation de Sèvres, 31, décembre 2002, mis en ligne le 24 novembre 2011, paragraphe 2. URL : http://ries.revues.org/1802. [Consulté le 19 novembre 2015].
(5) ibid.
(6) « Gute Bildung in Ganztagsschulen. » Bundesministerium für Bildung und Forschung (Ed.). URL : http://www.bmbf.de/de/1125.php. [Consulté le 19 novembre 2015].
(7) Ibid.
(8) Allgemein bildende Schulen in Ganztagsform in den Ländern In der Bundesrepublik Deutschland. Statistik 2009 bis 2013. Sekretariat der Ständigen Konferenz der Kultusminister der Länder in der Bundesrepublik Deutschland (Ed.). Berlin 2015, p. 1*.
(9) Fischer, Natalie et al. Ganztagsschule 2012/2013. Deskriptive Befunde einer bundesweiten Befragung. Studie zur Entwicklung von Ganztagsschulen (StEG). Deutsches Institut für Internationale Pädagogische Forschung (DIPF) ; Deutsches Jugendinstitut (DJI) ; Institut für Schulentwicklungsforschung (IFS) der Technischen Universität Dortmund ; Justus-Liebig-Universität Gießen. Frankfurt am Main, Dortmund, Gießen & München 2013. p.6. URL : http://www.projekt-steg.de/sites/default/files/Bundesbericht_Schulleiterbefragung_2012_13.pdf [consulté le 19 novembre 2015 ]
(10) Wößmann, Ludger ; Lergetporer, Philipp ; Kugler, Franziska ; Werner, Katharina : « Was die Deutschen über die Bildungspolitik denken – Ergebnisse des ersten Bildungsbarometers. » Ifo Schnelldienst, 18/2014, p. 24
(11) Fischer, Natalie et al. Ganztagsschule: Entwicklung, Qualität, Wirkungen. Längsschnittliche Befunde der Studie zur Entwicklung von Ganztagsschulen (StEG). Juventa, Weinheim 2011.
(12) op. cit. cf. note (9)
(13) Fischer, Natalie, Brümmer, Felix . Entwicklung von Lernmotivation, Sozialverhalten und schulischer Performanz in der Ganztagsschule – Einflüsse von Angebotsqualität und Dosierung. Actes du congrès de l’Actualité de la recherche en éducation et en formation (AREF), Université de Genève, septembre 2010, publiés en 2011.