Le Point Parents de Tarbes
Historique du projet
Dominique Delgado, animatrice au sein de l’association Atrium FJT et Maryse Lavie, coordonnatrice de la Zone d’éducation prioritaire (ZEP) ont été les initiatrices du Point Parents, mobilisant un certain nombre d’acteurs autour d’un projet commun : aller à la rencontre des parents les plus isolés pour les impliquer dans les questions éducatives et contribuer à resserrer les liens entre l’Education nationale et les parents. C’est sous l’impulsion de la politique de la ville (le GIP Contrat Urbain de Cohésion Sociale Grand Tarbes et Lourdes) que les acteurs se sont impliqués en 2009 dans le chantier-projet national En associant leurs parents tous les enfants peuvent réussir, contribuant ainsi à mieux structurer l’intervention des différents partenaires et à formaliser le projet (1).
Les locaux du Point Parents ont ouvert en novembre 2009 dans le quartier Laubadère, dans l’ancienne cantine d’une école. L’idée de départ, au fonds assez simple, a été de trouver un espace où discuter avec les parents autrement que près du portail à la sortie de l’école. Le local attenant à l’école, resté vacant, a semblé être l’endroit idéal pour installer le Point Parents.
D’associatif au départ, le projet est devenu municipal en 2012. La ville de Tarbes a pris alors le relais de l’association Atrium FJT, en conservant la philosophie d’origine.
Caractéristiques du quartier
Le quartier Laubadère est situé au nord de la ville. C’est un quartier réputé « difficile » avec en arrière-plan l’image du « quartier nord » qui cristallise un certain nombre de problèmes. Ayant bénéficié très tôt d’une Opération de Renouvellement Urbain (ORU), le quartier s’est pourtant métamorphosé. Une fois les chantiers terminés, un certain nombre de gens sont revenus y habiter. Le visage actuel du quartier montre une cohabitation de logements sociaux et de pavillons, une mairie annexe, quelques commerces de proximité, une bibliothèque-ludothèque située au centre du quartier, un stade de foot, un grand parc, et un certain nombre d’institutions (siège de l’Agglomération du Grand Tarbes, locaux de l’OPH…). On peut parler d’une certaine mixité sociale. La population d’origine étrangère implantée provient en grande majorité d’Afrique du nord.
Les attentes autour du Point Parents
Une idée forte du Point Parents est que les parents doivent pouvoir faire entendre leur voix, sans quoi ils ne se sentiront pas impliqués. Le Point Parents allie donc à la fois les demandes des parents et les demandes des institutions.
Les demandes des parents sont plus d’ordre éducatif : autour de l’apprentissage des codes de la société pour les parents d’origine étrangère ou primo-arrivants, et autour de l’implication dans des projets en lien avec le climat social général ou en lien avec l’école pour les autres. Comment inscrire son enfant à l’école et/ou à la cantine ? Comment bénéficier des associations culturelles et sportives ? Quel est le rôle des institutions ? etc.
Les attentes des institutions portent davantage sur des questions telles que : comment remotiver des parents ? Comment travailler la revalorisation de soi ? Comment les impliquer dans l’écriture mais également dans la mise en œuvre des projets (être pleinement acteurs et non plus être de simples consommateurs de service).
Les activités proposées reflètent cette double attente.
Les activités proposées au Point Parents
L’apprentissage de la langue française : dès le démarrage, un des besoins des parents a été d’apprendre ou d’approfondir la connaissance de la langue française. Les parents qui ne maîtrisent pas la langue ne sont pas en mesure de suivre correctement la scolarité de leur enfant. Pour rendre les parents acteurs de l’éducation, il faut d’abord leur donner les bons outils. Le Point Parents est donc le lieu où intervient une association locale (Association Portes Ouvertes) dont la spécialité est l’apprentissage du français langue étrangère ou des cours d’alphabétisation. Le Point Parents s’appuie sur des dynamiques ou dispositifs existants (par exemple le PRIPI (2), la Politique de la Ville, dispositif « Ouvrir l’Ecole aux parents »…).
Des cours de connaissance des institutions et du territoire sont organisés en parallèle, à la demande des institutions. Mieux connaître l’offre de droit commun en matière culturelle, sportive, etc. du territoire où l’on vit permet de recréer du lien avec sa famille, en autonomie, et de s’inscrire dans la vie d’un territoire, favorisant de fait le « vivre ensemble ». Il s’agit par exemple d’accompagner les parents, parfois physiquement dans un premier temps, dans leurs démarches administratives. Il s’agit aussi de les faire sortir du quartier, en utilisant les transports en commun, afin de faciliter ensuite leur autonomie dans leurs futures démarches.
Des ateliers d’arts plastiques sont animés par l’association Médianes au sein du Point Parents. Ces ateliers permettent notamment à des femmes de sortir de chez elles pour se faire plaisir, de valoriser leurs compétences et leur estime d’elles-mêmes, et de parler de soi de façon informelle.
Des rencontres-débats sont organisées une fois par mois par les médiatrices sociales autour de questions éducatives proposées par les parents.
Le Point Parents héberge également le Point relais CNED, qui tient deux permanences par semaine.
Le Comité de parents
Les parents se réunissent une fois par mois pour discuter, mettre en place des actions et suivre leur mise en œuvre. C’est une instance de réflexion dont les parents sont les véritables acteurs, les projets étant validés par eux. Il faut noter que ce comité est composé aujourd’hui exclusivement de femmes, environ 25.
Selon les projets en cours, des réunions intermédiaires sont organisées. Ce sont plus des moments de suivi de la mise en œuvre concrète des actions. Dans ces moments-là, ces femmes peuvent être en autonomie complète. Par exemple actuellement, elles ont le projet de rencontrer des familles de Saint Herblain (44). Après la prise de décision, une planification du projet a été faite et une évaluation est prévue pour améliorer la prochaine action.
Le rôle des encadrants se « limite » en fait à « sécuriser » le parcours ou les projets, tout en favorisant la quête d’autonomie et faire en sorte de remettre le parent dans un rôle d’acteur, afin qu’il redevienne le premier éducateur de ses enfants au quotidien. Cette revalorisation contribue pleinement à recentrer tous les acteurs de la famille et à redonner une place à chacun dans sa cellule familiale.
La fréquentation du Point Parents (chiffres année 2015)
85 familles ont été reçues en entretien individuel (en réponse à des problématiques personnelles) dont 90% de femmes. La venue de femmes isolées (après une séparation) est en augmentation. Quand elles sont issues de l’immigration, ces femmes doivent en plus s’approprier les codes de la société qu’elles connaissent mal. Pour certaines, la difficulté première est de franchir les portes du Point Parents. L’Education nationale ayant été présente dès le début du projet, le Point Parents a été médiatisé à travers des rencontres organisées dans le cadre scolaire : à l’occasion de la pré-rentrée, lors de rencontres parents-professeurs, etc. Il a été présenté comme un endroit où traiter des questions personnelles des familles qui ne sont pas du ressort de l’Education nationale. Par ailleurs, la communication avec les institutions présentes sur le territoire a été travaillée depuis plusieurs années : surtout la CAF, le Centre social de proximité, la Maison de la solidarité départementale (MSD), Pôle emploi. Mais le bouche-à-oreilles reste le meilleur vecteur de communication. Il suffit parfois d’aider correctement une personne pour que toute une communauté adhère aux lieux. Avec parfois, par « ricochet », la venue de personnes qui ne sont pas censées être aidées là, comme les sans-papiers… ce qui peut mettre le personnel dans une position compliquée, lorsque certaines associations ne peuvent pas prendre le relai car elles sont débordées par les demandes.
Un public ne franchit pas forcément la porte du Point Parents : ce sont les familles plus aisées, qui face à un problème, ont l’habitude de se débrouiller seules. Ce serait pourtant intéressant qu’il y ait davantage de mixité sociale dans le Point Parents.
A l’opposé, les personnes les plus démunies ont du mal à venir au Point Parents. C’est alors à l’équipe d’aller au-devant d’eux, en étant présent dans l’espace public, en discutant. Parfois, les tabous religieux peuvent être un obstacle. Le poids des traditions aussi, car même si la situation est relativement rare, il est déjà arrivé que ce soit le mari qui décide de laisser sa femme fréquenter ou pas le Point Parents.
Un paradoxe cependant : si davantage d’hommes fréquentaient le Point Parents, certaines femmes isolées ne viendraient plus. Enfin, lorsque les deux parents sont présents - souvent pour des questions liées à l’école - les animatrices remarquent que la prise de parole de la femme est moins libre.
Et les enfants ?
Au Point Parents, les enfants ne sont pas accueillis pour des activités de groupe mais ils sont reçus avec leur famille pendant les vacances scolaires. La question de la parole des enfants s’est posée très tôt à l’équipe. Comment faire participer les enfants aux décisions qui les concernent ? Comment avoir leurs retours ? Pour l’instant, peu de choses ont pu se mettre en place, sauf au moment des attentats, quand les parents ont souhaité amorcer la discussion avec les enfants, car ils ne savaient pas comment aborder la question avec eux. Des débats avec les enfants ont été organisés à leur demande.
Les liens avec l’Education nationale
Dès le départ, la structure du Point Parents a été co-portée par l’Education nationale (en la personne de Mme Lavie) et l’association ATRIUM FJT (à travers Mme Delgado). Actuellement, c’est la coordonnatrice du Réseau d’Education Prioritaire (REP) Mme Rome, qui assure le lien, très précieux pour les professionnels du Point Parents, avec les enseignants et les écoles du secteur. Les deux entités travaillent depuis le départ en complémentarité et en étroite collaboration, avec la préoccupation commune de coordonner les actions pour la réussite éducative des enfants.
De multiples liens existent entre les professionnels de l’Education nationale du Réseau d’Education Prioritaire et l’équipe du Point Parents. Tout d’abord, des échanges institutionnels ont lieu autour de formations. Par exemple, l’équipe du Point Parents apporte son expérience aux enseignants dans le cadre des formations construites par le REP et proposées par l’OCCE 65 sur la question ‘Comment entrer en contact avec les parents’ (3)? Inversement, la coordonnatrice REP facilite la circulation des informations depuis les écoles, en repérant les jeunes en difficulté et en sollicitant le Point Parents qui va ensuite entrer en contact avec les parents. Il est important aussi que les parents voient et comprennent ce travail de collaboration effectué pour que les parents et leurs enfants se sentent mieux à l’école.
Du côté du collège, il y a eu la volonté de créer un lieu d’accueil des parents spécifique pour faciliter les échanges entre les parents et le corps enseignant. C’est là que sont organisés des débats autour de la motivation des élèves et l’implication des co-éducateurs. Le travail sur le lien à l’école est fondamental. L’école réalise qu’elle ne peut plus faire face seule aux défis éducatifs, elle s’ouvre peu à peu vers l’extérieur.
Paradoxalement, les nouveaux rythmes scolaires ont contribué à distendre les liens entre les parents et l’école. Or, sans cette communication, il est plus compliqué de travailler. Néanmoins, les partenaires éducatifs se rendent bien compte qu’en agissant ensemble ils obtiennent des résultats et que le climat scolaire s’améliore.
L’Inspection d’académie des Hautes-Pyrénées a souhaité que la formation proposée dans les quartiers nord s’étende à d’autres écoles des quartiers prioritaires, car il existe une réelle demande de la part des enseignants. Si bien que la formation, issue de la dynamique du Point Parents, a essaimé et a été reprise par l’Education nationale dans d’autres quartiers. Une des réussites du Point Parents est certainement d’avoir fait « bouger les lignes ».
Autre exemple de partenariat éducatif : le collège REP du quartier a répondu à un appel à projets de la Fondation de France. Un des volets du projet a été de travailler sur la motivation des agents. Le collège a pensé immédiatement au Point Parents pour la construction des fiches-action. La formation a été pensée pour être ouverte aux partenaires institutionnels et aux parents.
La professionalisation des acteurs
Les médiatrices sociales sont souvent beaucoup sollicitées par les publics, et sur des questions extrêmement larges, qui dépassent parfois leurs champs de compétence. En partant d’une question liée au logement (par exemple), les publics peuvent être amenés à évoquer des problématiques personnelles très importantes liées à leur intimité. La mise en confiance des publics les amène à beaucoup se livrer aux médiatrices sociales, qui se retrouvent ensuite face à des « secrets » assez lourds à porter, alors qu’elles n’ont pas de formations initiales de travailleurs sociaux. La question de la supervision est donc importante, pour aider les médiatrices sociales à bien resituer leur action et celui des partenaires.
De plus, certains médiateurs sociaux sont embauchés sur un contrat adultes-relais (4), ce qui signifie que les personnes recrutées n’ont pas forcément de formation initiale dans le champ d’action de la Médiation sociale. Or le métier de Médiateur Social est relativement nouveau, et ne bénéficie pas d’une structuration importante en terme de formation initiale et continue. A cela s’ajoutent parfois des difficultés personnelles vécues par les agents (comme tout un chacun !) qui rendent parfois difficile la gestion de certaines situations vécues par les publics accueillis au Point Parents. On ne peut faire du bon travail si le personnel n’est pas suffisamment formé. Des temps de formation continue sont prévus pour accompagner le personnel du Point Parents.
La question de la formation des acteurs est capitale. Elle permet de sortir aussi de la logique d’ « individualité » qui consiste à dire que la réussite d’un projet tient à la volonté d’un ou deux individus particulièrement motivés.
Le rôle de coordination est important puisqu’il permet de faire le pont entre différents secteurs d’activités qui autrement ne s’ouvriraient pas forcément aux autres. Les liens entre le service Jeunesse, les acteurs sociaux, les associations et les équipes de l’Education nationale sont à entretenir sans cesse.
Bilan, perspectives
La Mairie de Tarbes avait lancé en 2013 une évaluation partagée du Point Parents (pour la période 2010/2013), moment fort dans l’évolution du projet. Elle s’articulait autour de 5 grandes entrées :
1. Le Point Parents a-t-il eu un impact sur la réussite des enfants ?
2. Le Point Parents a-t-il soutenu les parents dans l’éducation de leur(s) enfant(s) ?
3. Le Point Parents touche-t-il des parents éloignés de l’école ?
4. Les parents ont-ils été acteurs dans le projet du Point Parents ?
5. Le Point Parents a-t-il fait évoluer les postures et les pratiques professionnelles ?
Il en était ressorti que le projet avait une vraie utilité, qu’il était complémentaire de l’action des autres partenaires éducatifs. Suite à quoi a été mis en place un Comité technique qui réunit aujourd’hui tous les mois les partenaires institutionnels et des parents.
Le modèle que constitue le Point Parents du quartier Laubadère a vocation à essaimer dans d’autres quartiers de Tarbes : il existe une réelle volonté politique pour aller dans ce sens. La Mairie essaie actuellement de pérenniser les postes de travail des deux médiatrices sociales, de façon à maintenir en place l’équipe actuelle. La parentalité reste un axe important dans les priorités de la Mairie, bien que le contexte financier soit peu favorable.
Parmi les clés de réussite de ce type de projet, la proximité et le temps sont nécessaires pour tisser des liens de confiance avec les familles. Il faut adopter une posture professionnelle très à l’écoute, non jugeante. Il n’est donc pas aisé de dupliquer ce genre de projet, chaque quartier ayant ses caractéristiques propres, ses moyens humains, etc. Dans le quartier Ormeau-Bel Air, autre quartier de Tarbes, une tentative d’ « essaimage » consiste à impulser une dynamique, de façon à ce que les habitants s’emparent de la question de la parentalité. Il s’agit plus d’accompagner des familles à être acteur de leurs projets. Un « café parents » se tient chaque semaine dans le quartier et permet la rencontre entre des familles et les médiatrices sociales.
L’équipe du Point Parents est très sollicitée pour suivre des projets sur la commune, sans pouvoir répondre à tous… Une des pistes de travail est de mobiliser les jeunes en service civique dont un des volets recouvre la parentalité.
Concernant l’Education nationale, il est important que la coordonnatrice REP puisse continuer son action sur le quartier, la tendance étant aujourd’hui à l’élargissement de son périmètre d’activité.
Le lien avec le PEL de Tarbes
Le PEL de Tarbes, en place depuis une quinzaine d’années, s’est construit autour de l’accueil des jeunes de 3 à 11 ans. Actuellement, sur cette tranche d’âge la ville comprend 4 ALSH (5), 27 ALAE (6) soit un par école, 150 animateurs.
La réflexion est engagée sur la construction d’un PEL de « 2è génération » qui intègrerait au PEL existant l’action du service Education des 3-11 ans, l’action du service Jeunesse Vie Citoyenne envers les 12-25 ans et du Point Parents, ainsi que l’action du Programme de Réussite Educative (PRE). L’objectif est de faire apparaître (entre autre) un axe "Parentalité" dans le PEL, qui comprenne l’action menée par les ALSH envers les parents, les actions centrées sur les parents réalisées dans le cadre du PRE et les actions réalisées par le Point Parents. Tout ceci est en cours de réflexion.
Les partenaires
- Les institutions partenaires : Education Nationale, Services municipaux (Programme de Réussite Educative, Service Education…), Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP), Conseil Départemental /Maison Départementale de la Solidarité (MDS Saint Exupéry), Groupement d’Intérêt Public Contrat de Ville Grand Tarbes et Lourdes, Caisse d’Allocations Familiales (CAF), Préfecture, Le Grand Tarbes (Gestion Urbaine et Sociale de Proximité), Fondation de France.
- Les associations partenaires : Tarbes Animation Nord, Ecole des Parents et des Educateurs (EPE 65), Office Central de la Coopération à l’Ecole (OCCE 65), Médianes, Portes Ouvertes, Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF 65), Femmes Initiative Laubadère (FIL).
Le mot de la fin (ou presque)…
Christophe Bielecki : « Les clés de réussite d’un projet tel que le Point Parents, c’est au départ la volonté d’individus, de professionnels qui ont des convictions fortes. En l’occurrence, l’idée que les parents sont au cœur de la réussite éducative de leur enfant. Ensuite, la réussite du projet a été sa formalisation, grâce au chantier En associant leurs parents, tous les enfants peuvent réussir : réunions de retour d’expérience, création du comité technique, d’un comité de pilotage, etc. L’étape suivante, absolument nécessaire pour ancrer le projet, a été sa validation politique à chaque étape du projet : discussions, validation de principes, conférences de presse, etc. Nous avons aidé les élus à rendre visible ce projet dans le projet politique global. L’association des élus et des partenaires a été également un point essentiel dans la concrétisation du projet.
On peut dire que les objectifs essentiels sont globalement atteints. Le Point Parents est pérennisé, et nous sommes même dans une phase de développement ».
Christèle Lavilanie : « L’étape de la formalisation du projet est également importante pour que les parents se sentent légitimes. Les écrits des parents par exemple sont validés en Comité technique. En tant que professionnels, nous accompagnons les parents dans cette démarche de formalisation de leur expression. Nous sommes dans le « faire avec » au quotidien afin de faciliter et d’encourager l’autonomie. De plus, le travail collaboratif des institutions permettent de rencontre plus lisible nos actions et encourage les parents à adhérer aux institutions et d’en comprendre les missions ».
Notes
(1) Pour rendre connaissance de la phase d’expérimentation du Point Parents, vous pouvez consulter les ressources en ligne du chantier-projet : http://www.en-associant-les-parents.org/projet-espace-parents-de-tarbes
(2) PRIPI = Programme régional pour l’intégration des populations immigrées.
(3) Formation intercatégorielle réalisée par l’OCCE qui s’adresse aux enseignants, au secteur associatif, aux travailleurs sociaux.
(4) « Le contrat adultes-relais permet à certaines personnes éloignées de l'emploi d'assurer des missions de médiation sociale et culturelle de proximité, dans le cadre d'un contrat d'insertion » (Source : service-public.fr).
(5) ALSH = accueil de loisirs sans hébergement.
(6) ALAE = accueil de loisirs associé à l’école.
En savoir plus
- Un film a été réalisé par l’association Médianes, concernant la question de la réussite (30 témoignages : adolescents, parents, enseignants, élu, professionnels de l’animation, de l’éducation, de l’action sociale et de la culture). N’ayant pas de vocation à être diffusé publiquement, ce film peut néanmoins servir de support de formation en interne.
- L’évaluation partagée du projet (2010/2013) :
Ces deux documents peuvent être demandés à :
Mairie de Tarbes
Service Jeunesse Vie Citoyenne
BP 31329, 65013 TARBES Cedex 9
Patricia HEQUET (responsable du service)
p.hequet@mairie-tarbes.fr / 05.62.93.22.12